Manuel:Parties/Installation/Base
Ne pas essayer de suivre les instructions directement depuis les pages Handbook:Parts ou leurs sous-pages. Les pages Handbook:Parts sont un métamanuel utilisé pour transclure du texte dans d'autres manuels. Consulter un manuel spécifique à une architecture parmi ceux référencés dans la liste des manuels pour des instructions d'installation complètes.
Chrooting
Facultatif : Sélectionner les miroirs
Fichiers de la distribution
It is safe to skip this step when using non-Gentoo installation media. The app-portage/mirrorselect package can be emerged later within the stage3 (after Entering the new environment) and the actions defined in this section can be performed at that point.
Afin de télécharger le code source rapidement, il est recommandé de sélectionner un miroir rapide. Portage cherche dans le fichier make.conf la variable GENTOO_MIRRORS et utilise les miroirs listés à l'intérieur. Il est possible de naviguer vers la liste des miroirs de Gentoo et de chercher pour ceux qui se situent le plus près de la position géographique du système (ce sont souvent les plus rapides). Cependant, nous offrons un outil appelé mirrorselect qui permet à l'utilisateur de sélectionner les miroirs nécessaires à l'aide d'une élégante interface. Il suffit juste de naviguer sur le miroir désiré et d'appuyer sur espace pour sélectionner un ou plusieurs miroirs.
root #
mirrorselect -i -o >> /mnt/gentoo/etc/portage/make.conf
Le dépôt ebuild de Gentoo
Une deuxième étape important dans le choix de miroirs est de configurer le dépôt ebuild de Gentoo via le fichier /etc/portage/repos.conf/gentoo.conf. Ce fichier contient les informations de synchronisation nécessaires pour mettre à jour le dépôt des paquets (la collection des ebuilds et fichiers connexes contenant toutes les informations dont Portage a besoin pour télécharger et installer des logiciels).
Configurer le dépôt peut se faire en quelques étapes simples. Tout d'abord, s'il n'existe pas, créer le répertoire repos.conf
root #
mkdir --parents /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf
Ensuite, copiez le fichier de configuration du dépôt Gentoo fourni par Portage vers le (nouvellement créé) répertoire repos.conf:
root #
cp /mnt/gentoo/usr/share/portage/config/repos.conf /mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf/gentoo.conf
Regardez avec un éditeur de texte ou en utilisant la commande cat. Le contenu du fichier doit se trouver dans le format .ini et ressembler à ceci:
/mnt/gentoo/etc/portage/repos.conf/gentoo.conf
[DEFAULT] main-repo = gentoo [gentoo] location = /var/db/repos/gentoo sync-type = rsync sync-uri = rsync://rsync.gentoo.org/gentoo-portage auto-sync = yes sync-rsync-verify-jobs = 1 sync-rsync-verify-metamanifest = yes sync-rsync-verify-max-age = 24 sync-openpgp-key-path = /usr/share/openpgp-keys/gentoo-release.asc sync-openpgp-key-refresh-retry-count = 40 sync-openpgp-key-refresh-retry-overall-timeout = 1200 sync-openpgp-key-refresh-retry-delay-exp-base = 2 sync-openpgp-key-refresh-retry-delay-max = 60 sync-openpgp-key-refresh-retry-delay-mult = 4
La valeur par défaut de la variable sync-uri listée ci-dessus déterminera un emplacement miroir basé sur une rotation. Cela permet d'alléger le stress de la bande passante sur l'infrastructure des serveurs Gentoo et fournit une sécurité au cas ou un miroir serait inaccessible. Il est recommandé de garder l'url par défaut à moins qu'un miroir local et privé de portage ne soit utilisé.
La spécification officielle de l'API de synchronisation de Portage peur être trouvée dans cet article.
Copier les informations DNS
Il reste une chose à faire avant d'entrer dans le nouvel environnement et c'est de copier les informations DNS dans /etc/resolv.conf. C'est nécessaire afin de s'assurer que le réseau fonctionne toujours même après être entré dans le nouvel environnement. /etc/resolv.conf contient les serveurs de nom pour le réseau.
Pour copier ces informations, il est recommandé de passer l'option --dereference
à la commande cp. Cela permet de s'assurer que, si /etc/resolv.conf est un lien symbolique, la cible du lien est copiée à la place du lien lui-même. Le lien symbolique dans le nouvel environnement ponterait autrement vers un fichier non existant (vu que la cible du lien n'existe probablement pas dans le nouvel environnement).
root #
cp --dereference /etc/resolv.conf /mnt/gentoo/etc/
Monter les systèmes de fichiers nécessaires
Dans quelques instants, la racine Linux sera modifiée vers le nouvel emplacement. Pour s'assurer que le nouvel environnement fonctionne correctement, certains systèmes de fichiers doivent également être mis à disposition.
Les systèmes de fichiers qui doivent être rendus disponibles sont:
- /proc/ qui est un pseudo système de fichiers (il ressemble à des fichiers normaux, mais est en fait généré à la volée) à partir duquel le noyau Linux expose des informations à l'environnement.
- /sys/ qui est un pseudo système de fichiers, comme /proc/ qu'il était autrefois sensé remplacer, et il est plus structuré que /proc/.
- /dev/ est un système de fichiers régulier, partiellement géré par le gestionnaire de périphérique de Linux (généralement udev) et qui contient tous les fichiers de périphériques.
L'emplacement /proc/ sera monté sur /mnt/gentoo/proc/ alors que les autres seront remontés ailleurs. Ce dernier signifie que, par exemple, /mnt/gentoo/sys/ sera en fait /sys/ (c'est juste un deuxième point d'entrée sur le même système de fichiers) alors que /mnt/gentoo/proc/ est un nouveau montage (nouvelle instance pour ainsi dire) du système de fichiers.
root #
mount --types proc /proc /mnt/gentoo/proc
root #
mount --rbind /sys /mnt/gentoo/sys
root #
mount --make-rslave /mnt/gentoo/sys
root #
mount --rbind /dev /mnt/gentoo/dev
root #
mount --make-rslave /mnt/gentoo/dev
root #
mount --bind /run /mnt/gentoo/run
root #
mount --make-slave /mnt/gentoo/run
Les opérations
--make-rslave
ne sont nécessaires que pour supporter systemd plus loin dans l'installation.Lorsqu'un support d'installation non officiel de Gentoo est utilisé, cela peut ne pas suffire. Certaines distributions font de /dev/shm un lien symbolique vers /run/shm/ qui, après le chroot, devient invalide. Faire de /dev/shm/ un montage tmpfs correct d'entrée permet de fixer ce problème :
root #
test -L /dev/shm && rm /dev/shm && mkdir /dev/shm
root #
mount --types tmpfs --options nosuid,nodev,noexec shm /dev/shm
Assurez-vous également que le mode 1777 est appliqué :
root #
chmod 1777 /dev/shm /run/shm
Entrer dans le nouvel environnement
Maintenant que toutes les partitions sont initialisées et que l'environnement de base est installé, il est temps d'entrer dans le nouvel environnement d'installation en utilisant chroot. Cela signifie que la session changera de racine (emplacement de plus haut niveau pouvant être atteint) depuis l'environnement d'installation courant (cédérom d'installation ou autre support) vers le système d'installation (à savoir les partitions précédemment initialisées). D'où le nom change root ou chroot.
Ce processus de chroot se déroule en trois étapes:
- L'emplacement de la racine est changé de / (sur le support d'installation) à /mnt/gentoo/ (sur les partitions) en utilisant chroot.
- Certains paramètres (situés dans /etc/profile) sont rechargés en mémoire en utilisant la commande source.
- L'invite de commande principal est modifié afin de se rappeler plus facilement que cette session se situe dans un environnement chroot.
root #
chroot /mnt/gentoo /bin/bash
root #
source /etc/profile
root #
export PS1="(chroot) ${PS1}"
À partir de maintenant, toutes les actions réalisées le sont dans le nouvel environnement Gentoo. Bien sûr, c'est loin d'être fini, c'est pourquoi l'installation comporte encore de nombreuses sections !
Si l'installation de Gentoo est interrompue n'importe où après ce point, il devrait être possible de reprendre l'installation depuis cette étape. Il n'y a pas besoin de refaire le partitionnement des disques ! Il suffit simplement de monter la partition racine et d'exécuter les étapes ci-dessus depuis la copie des informations DNS pour réintégrer l'environnement de travail. Ceci est également utile pour résoudre les problèmes de chargeur d'amorçage. Plus d'informations peut être trouvé dans l'article sur chroot.
Configurer Portage
Installer un instantané du dépôt ebuild Gentoo depuis le Web
L'étape suivant consiste à installer un instantané du dépôt ebuild Gentoo. Cet instantané contient une collection de fichiers qui informent Portage des logiciels disponibles (pour installation), quels profils l'administrateur système peut sélectionner, des informations spécifiques aux paquets ou profils, etc.
L'utilisation de la commande emerge-webrsync est recommandée pour ceux situés derrière des pare-feu restrictifs (elle utilise les protocoles HTTP/FTP pour télécharger l'instantané) et économise de la bande passante. Les lecteurs n'ayant pas de restriction de réseau ou de bande passante peuvent passer directement à la section suivante.
Ceci va récupérer le dernier instantané (qui est publié quotidiennement) depuis l'un des miroirs de Gentoo et l'installer sur le système:
root #
emerge-webrsync
Pendant cette opération, emerge-webrsync peut se plaindre d'un emplacement /var/db/repos/gentoo/ inexistant. Cela est à prévoir et n'est rien d'inquiétant - l'outil se chargera lui-même de créer l'emplacement.
À partir de ce moment, Portage peut mentionner que l'exécution de certaines mises à jour soit recommandée. Cela s'explique par le fait que certains paquets du système puissent avoir des versions plus récentes disponibles ; Portage est dès maintenant au courant des nouvelles versions en raison de l'installation de l'instantané. Les mises à jour peuvent être ignorées en toute sécurité pour l'instant ; les mises à jour peuvent être effectuées une fois l'installation de Gentoo terminée.
Facultatif : Mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo
Il est possible de mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo vers la dernière version. La commande précédente emerge-webrsync aura installé un instantané récent (généralement moins de 24h) donc cette étape reste optionnelle.
S'il est cependant nécessaire d'avoir la version la plus récente du dépôt (moins d'une heure), utiliser emerge --sync. Cette commande utiliser le protocole rsync pour mettre à jour le dépôt ebuild de Gentoo (qui fut extrait plus tôt via emerge-webrsync) vers l'état le plus récent.
root #
emerge --sync
Sur les terminaux lents, comme certains framebuffers (tampon de trame) ou consoles série, il est recommandé d'utiliser l'option --quiet
pour accélérer le processus.
root #
emerge --sync --quiet
Lire les nouvelles
Quand le dépôt ebuild de Gentoo est synchronisé sur le système, Portage peut afficher des messages informatifs similaires à ceux-ci :
* IMPORTANT: 2 news items need reading for repository 'gentoo'.
* Use eselect news to read news items.
Les nouvelles furent créées afin de fournir un moyen de communication permettant d'envoyer des messages critiques aux utilisateurs via le dépôt ebuild de Gentoo. Pour les gérer, utiliser eselect news. L'application eselect est un utilitaire spécifique à Gentoo qui permet d'avoir une interface de gestion commune pour l'administration système. Ici, eselect est invitée à utiliser son module de news
.
Pour le module de news
, trois opérations principales sont utilisées :
- Avec
list
, un aperçu des nouvelles disponibles s'affiche. - Avec
read
, les nouvelles peuvent être lues. - Avec
purge
, les nouvelles peuvent être supprimées une fois qu'elles ont été lues.
root #
eselect news list
root #
eselect news read
Plus d'information sur le lecteur de nouvelles est disponible via sa page de manuel :
root #
man news.eselect
Choisir le bon profil
Desktop profiles are not exclusively for desktop environments. They are still suitable for minimal window managers like i3 or sway.
Un profil est un élément de construction pour tout système Gentoo. Non seulement il spécifie des valeurs par défaut pour USE, CFLAGS, et autres variables importantes, il limite aussi aussi le système à une certaine gamme de version des paquets. Ces paramètres sont tous gérés par les développeurs Portage de Gentoo.
Pour voir quel profil le système utilise actuellement, lancer eselect avec le module profile
:
root #
eselect profile list
Available profile symlink targets: [1] default/linux/amd64/17.0 * [2] default/linux/amd64/17.0/desktop [3] default/linux/amd64/17.0/desktop/gnome [4] default/linux/amd64/17.0/desktop/kde
Le résultat de la commande n'est qu'un exemple et évolue avec le temps.
Comme on peut le voir, il existé également des sous-profils d'environnement de bureau disponibles pour certaines architecture.
Les mises à niveau de profil ne doivent pas être prises à la légère. Lors de la sélection du profil initial, veillez à utiliser le profil correspondant à la même version que celle initialement utilisée par stage3 (par exemple : 17.0). Chaque nouvelle version de profil est annoncée via une news contenant des instructions de migration. Assurez-vous de la lire et de suivre ces instructions avant de passer à un nouveau profil.
Après avoir visionné les profils disponibles pour l'architecture amd64, les utilisateurs peuvent sélectionner un profil différent pour le système :
root #
eselect profile set 2
This is a placeholder for architecture-specific profile information
Le sous-profil
developer
est spécifique au développement de Gentoo Linux et ne doit pas être utilisé par des utilisateurs normaux.Mettre à jour l'ensemble @world
À ce stade, il est judicieux de mettre à jour l'ensemble @world du système afin de pouvoir établir une base.
L'étape suivante est nécessaire afin que le système puisse appliquer toutes les mises à jour ou modifications d'options de la variable USE apparues depuis la construction de l'archive de stage3 et de la sélection du profil :
root #
emerge --ask --verbose --update --deep --newuse @world
Si le profil d'un environnement de bureau complet a été choisi, ce processus pourrait augmenter considérablement le temps nécessaire à l'installation du système. Ceux en manque de temps peuvent utiliser cette règle de base : plus le nom du profil est court, moins l'ensemble @world du système ne sera spécifique ; moins l'ensemble @world n'est spécifique, moins de paquets ne seront requis par le système. Autrement dit :
- Choisir
default/linux/amd64/17.0
ne nécessitera la mise à jour que de peu de paquets, alors que - Choisir
default/linux/amd64/17.0/desktop/gnome/systemd
nécessitera l'installation de plusieurs paquets car le système d'initialisation changera de OpenRC vers systemd, et l'environnement de bureau GNOME sera installé.
Configuration de la variable USE
USE est l'une des variables les plus puissantes que Gentoo propose à l'utilisateur. Plusieurs programmes peuvent être compilés avec ou sans support facultatif pour certaines options. Par exemple, certains programmes peuvent être compilés avec le support pour GTK+ ou le support pour Qt. D'autres peuvent être compilés avec ou sans le support pour SSL. Certains programmes peuvent être compilés avec le support pour framebuffer (svgalib) au lieu du support pour X11 (X-server).
La plupart des distributions compilent leurs paquets avec autant de support que possible, augmentant la taille des programmes et les temps de démarrage, sans oublier de mentionner un nombre énorme de dépendances. Avec Gentoo, l'utilisateur peut choisir avec quelles options un package doit être compilé. C'est là que la variable USE entre en jeu.
Dans la variable USE, les utilisateurs définissent des mots-clés qui correspondent à des options du compilateur. Par exemple, ssl
ajoutera le support de SSL dans les programmes qui le supporte. -X
supprimera le support du serveur X (noter le signe moins devant). gnome gtk -kde -qt5
compilera les programmes avec le support de GNOME (et de GTK+), mais sans le support de KDE (et Qt), ce rend le système complètement adapté pour gnome (si l'architecture le permet).
Les paramètres par défaut de la variable USE sont placés dans le fichier make.defaults du profil Gentoo utilisé par le système. Gentoo utilise un système d'héritage (complexe) pour ses profils, qui ne sera pas expliqué plus en détail pour le moment. Le moyen le plus simple de vérifier les paramètres de la variable USE actuellement actifs est d'exécuter emerge --info et de sélectionner la ligne commençant par USE :
root #
emerge --info | grep ^USE
USE="X acl alsa amd64 berkdb bindist bzip2 cli cracklib crypt cxx dri ..."
L'exemple ci-dessus est tronqué, la liste réelle des valeurs de la variable USE est beaucoup, beaucoup plus longue.
Un description complète des options de la variable USE peut se trouver sur le système dans /var/db/repos/gentoo/profiles/use.desc.
root #
less /var/db/repos/gentoo/profiles/use.desc
À l'intérieur de le commande less, le défilement peut s'effectuer à l'aide des touches ↑ et ↓, et le programme peut être fermé en appuyant sur q.
Par exemple, voici les paramètres de la variable USE pour un système basé sur KDE avec le support pour DVD, ALSA et l'enregistrement de CD :
root #
nano -w /etc/portage/make.conf
/etc/portage/make.conf
Activer les paramètres de la variable USE pour un système basé sur KDE avec le support pour DVD, ALSA et l'enregistrement de CDUSE="-gtk -gnome qt4 qt5 kde dvd alsa cdr"
Quand la variable USE est définie dans /etc/portage/make.conf, les options sont ajoutées (ou supprimées si l'option commence par le signe -) de cette liste par défaut. Les utilisateurs qui souhaitent ignorer les paramètres par défaut de la variable USE et gérer toutes les options eux-mêmes doivent commencer la définition de la variable USE dans le fichier make.conf par -*
:
/etc/portage/make.conf
Ignorer les options par défaut de la variable USEUSE="-X acl alsa"
Bien que possible, utiliser
-*
(comme vu dans l'exemple ci-dessus) est découragé car les options par défaut de la variable USE, choisies avec soins, peuvent être configurées dans certains ebuild afin d'éviter les conflits et autres erreurs.CPU_FLAGS_*
Some architectures (including AMD64/X86, ARM, PPC) have a USE_EXPAND variable called CPU_FLAGS_ARCH (replace ARCH with the relevant system architecture as appropriate).
This is used to configure the build to compile in specific assembly code or other intrinsics, usually hand-written or otherwise extra,
and is not the same as asking the compiler to output optimized code for a certain CPU feature (e.g. -march=
).
Users should set this variable in addition to configuring their COMMON_FLAGS as desired.
A few steps are needed to set this up:
root #
emerge --ask app-portage/cpuid2cpuflags
Inspect the output manually if curious:
root #
cpuid2cpuflags
Then copy the output into package.use:
root #
echo "*/* $(cpuid2cpuflags)" > /etc/portage/package.use/00cpu-flags
VIDEO_CARDS
The VIDEO_CARDS USE_EXPAND variable should be configured appropriately depending on the available GPU(s). The Xorg guide covers how to do this. Setting VIDEO_CARDS is not required for a console only install.
Optionnel : Configurer la variable ACCEPT_LICENSE
Tous les paquets Gentoo sont étiquetés avec les licences correspondantes. Cela permet à l'utilisateur de sélectionner les logiciels par licences ou groupes de licences avant de les installer.
- System wide in the selected profile.
- System wide in the /etc/portage/make.conf file.
- Per-package in a /etc/portage/package.license file.
- Per-package in a /etc/portage/package.license/ directory of files.
Gentoo est fourni avec des valeurs prédéfinies dans les profils, par exemple:
user $
portageq envvar ACCEPT_LICENSE
@FREE
Cela peut être customisé à l'échelle du système en éditant /etc/portage/make.conf. La valeur par défaut n'acceptera que les licences qui sont explicitement approuvées par la Free Software Foundation, l'Open Source Initiative, ou qui suivent la Définition du Logiciel Libre:
/etc/portage/make.conf
Customiser ACCEPT_LICENSEACCEPT_LICENSE="-* @FREE"
Des dérogations par paquet peuvent alors être ajoutées si nécessaire et désiré, par exemple:
/etc/portage/package.license/kernel
Exemple d'acceptation de licenceapp-arch/unrar unRAR sys-kernel/linux-firmware @BINARY-REDISTRIBUTABLE sys-firmware/intel-microcode intel-ucode
root #
mkdir /etc/portage/package.license
/etc/portage/package.license/kernel
Example how to accept licenses per-packageapp-arch/unrar unRAR sys-kernel/linux-firmware @BINARY-REDISTRIBUTABLE sys-firmware/intel-microcode intel-ucode
La variable LICENSE d'un ebuild n'est qu'une directive pour les développeurs Gentoo et les utilisateurs. Ce n'est pas une déclaration légale, et il n'y a aucune garantie que cela reflètera la réalité. Alors ne vous reposez pas dessus, mais vérifiez le paquet en profondeur, y compris tous les fichiers que vous utilisez.
Les groupes de licences définies dans le dépôt Gentoo, gérées par le projet Licences Gentoo, sont:
Nom du groupe | Description |
---|---|
@GPL-COMPATIBLE | Licences compatibles GPL approuvées par la Free Software Foundation [a_license 1] |
@FSF-APPROVED | Licences de logiciel libre approuvées par la FSF (contient @GPL-COMPATIBLE) |
@OSI-APPROVED | Licences approuvées par l'Open Source Initiative [a_license 2] |
@MISC-FREE | Licences diverses qui sont probablement des logiciels libre, c'est à dire qui suivent la Définition du logiciel libre [a_license 3] mais qui ne sont approuvées ni par la FSF ni par l'OSI. |
@FREE-SOFTWARE | Combine @FSF-APPROVED, @OSI-APPROVED et @MISC-FREE |
@FSF-APPROVED-OTHER | Licences approuvées par la FSF pour "documentation libre" et "œuvres à usage pratique autres que les logiciels et la documentation" (polices de caractères incluses) |
@MISC-FREE-DOCS | Licences diverses pour les documents libres et autres oeuvres (polices de caractères incluses) qui suivent la définition libre [a_license 4] mais qui NE sont PAS listées dans @FSF-APPROVED-OTHER |
@FREE-DOCUMENTS | Combine @FSF-APPROVED-OTHER et @MISC-FREE-DOCS |
@FREE | Méta-ensemble de toutes les licences avec liberté d'utilisation, partage, modification et partage de modifications.
Combine @FREE-SOFTWARE et @FREE-DOCUMENTS |
@BINARY-REDISTRIBUTABLE | Licences qui permettent au moins la libre redistribution du logiciel sous forme de binaire. Contient @FREE |
@EULA | Contrats de licences qui essaient de vous retirer des droits. Elles sont plus restrictives que "tous-droits-reservés" ou demandent un accord explicite. |
Fuseau horaire
This step does not apply to users of the musl libc. Users who do not know what that means should perform this step.
Sélectionner le fuseau horaire pour le système. Rechercher les fuseaux horaires disponibles dans /usr/share/zoneinfo/ :
root #
ls /usr/share/zoneinfo
Imaginons que le fuseau horaire choisi soit Europe/Brussels.
OpenRC
Écrire le nom du fuseau horaire dans le fichier /etc/timezone.
root #
echo "Europe/Brussels" > /etc/timezone
Veuillez éviter les fuseaux horaires tels que /usr/share/zoneinfo/Etc/GMT* car leurs noms d'indiquent pas les zones attendues. Par exemple, GMT-8 est en réalité GMT+8.
Ensuite, reconfigurer le paquet sys-libs/timezone-data, qui se chargera de mettre à jour le fichier /etc/localtime, en se basant sur le champ /etc/timezone. Le fichier /etc/localtime est utilisé par la bibliothèque C du système pour connaître dans quel fuseau horaire celui-ci se situe.
root #
emerge --config sys-libs/timezone-data
systemd
Une approche légèrement différente est employée quand systemd est utilisé. Un lien symbolique est généré :
root #
ln -sf ../usr/share/zoneinfo/Europe/Brussels /etc/localtime
Later, when systemd is running, the timezone and related settings can be configured with the timedatectl command.
Configurer les paramètres régionaux
Cette étape ne s'applique pas aux utilisateurs de la libc musl. Les utilisateurs ne comprenant pas ce que cela signifie devraient suivre cette étape.
Génération des paramètres régionaux
La plupart des utilisateurs n'utiliseront qu'un ou deux paramètres régionaux sur leur système.
Les paramètres régionaux spécifient non seulement la langue que l'utilisateur doit utiliser pour interagir avec le système, mais aussi les règles pour trier les chaînes de caractères, afficher les dates et les heures, etc.
Les paramètres régionaux que le système doit supporter doivent être mentionnés dans /etc/locale.gen.
root #
nano -w /etc/locale.gen
Les paramètres régionaux suivant sont un exemple pour avoir et l'anglais (États-Unis) et le français (France) avec les formats de caractères correspondants (comme UTF-8).
/etc/locale.gen
Activer les paramètres régionaux US et FR avec les formats de caractères correspondantsen_US ISO-8859-1 en_US.UTF-8 UTF-8 fr_FR ISO-8859-1 fr_FR.UTF-8 UTF-8
Il est fortement recommandé d'utiliser au moins une option de paramètres régionaux en UTF-8 car beaucoup d'applications le requièrent.
L'étape suivante consiste à exécuter la commande locale-gen. Elle génère tous les paramètres régionaux spécifiés dans le fichier /etc/locale.gen.
root #
locale-gen
Pour vérifier que les paramètres régionaux sélectionnés sont maintenant disponibles, exécuter locale -a.
On systemd installs, localectl can be used, e.g. localectl set-locale ... or localectl list-locales.
Sélection du paramètre régional
Une fois terminé, il est maintenant temps de définir les paramètres régionaux du système. Encore une fois, eselect sera utilisé, cette fois avec le module locale
.
Avec eselect locale list, les choix disponibles sont affichés :
root #
eselect locale list
Available targets for the LANG variable: [1] C [2] C.utf8 [3] en_US [4] en_US.iso88591 [5] en_US.utf8 [6] fr_FR [7] fr_FR.iso88591 [8] fr_FR.iso885915 [9] fr_FR.utf8 [10] POSIX [ ] (free form)
Avec eselect locale set <NOMBRE>, les paramètres régionaux corrects peuvent être sélectionnés :
root #
eselect locale set 9
Manuellement, cela peut être réalisé via le fichier /etc/env.d/02locale :
/etc/env.d/02locale
Configurer manuellement les paramètres régionaux du systèmeLANG="fr_FR.UTF-8" LC_COLLATE="C.UTF-8"
Configurer un paramètre régional évitera des avertissements et erreurs lors des compilations du noyau et d'autres logiciels plus tard dans l'installation.
Mettre maintenant l'environnement à jour :
root #
env-update && source /etc/profile && export PS1="(chroot) ${PS1}"
Un guide complet sur les paramètres régionaux existe afin d'aider l'utilisateur lors de ce processus. Un autre article intéressant est l'article sur UTF-8 qui contient des informations spécifiques pour activer le support de l'UTF-8 sur le système.